Blog dilettante

Le journal de mes Essais...

samedi 26 mai 2012

Explosion!

Cette semaine, une soudaine explosion de fleurs soudaine dans le jardin imparfait!
Les petits géraniums près des fraises sauvages
Un pivoine, du côté des fraises aussi
Un des hortensias planté au printemps semble déjà se plaire!
Le seringat, taillé un peu court et un peu tard, finit par démarrer aussi.

mercredi 23 mai 2012

Premières roses de la saison


Le pain doux de Mlle de Montaigne

Mlle de Montaigne raffole du pain de mie, qu'elle appelait naguère le "pain doux". Elle m'a réclamé un pain de mie "maison". Elle le trouvera demain matin, élaboré selon la recette du livre Du pain à la baguette livré avec la Moulinex Homebread.


C'est un des pains que je confectionnais le plus souvent (cela faisait un petit moment que je n'avais pas repris cette recette, je ne sais pas pourquoi).


325 ml d'eau
2 cs d'huile
2 cc de sel
2 cs de sucre
2,5 cs de lait en poudre
600g de farine
1 sachet de levure de boulanger (=1,5 cc)

On met tout dans la cuve, dans l'ordre. Programme 1. Poids 1 kg. Dorage à volonté (pour la photo: dorage léger). Il monte énormément si on respecte bien les proportions. Quand on choisit, comme ci-contre, de ne pas trop le cuire, on obtient un pain blanc à l'huile tout doux, assez proche de la ciabatta ou de la faluche. Il accompagne facilement tous les repas, sucrés et salés. Mme de Montaigne suggère d'y ajouter au bip des raisins au rhum... J'essaierai la prochaine fois, c'est-à-dire sans doute très bientôt!



Echos de la côte normande

S'il est un poisson traditionnel et populaire sur les littoraux des mers froides, c'est bien le hareng. Hareng doré du carnaval de Dunkerque, procession du hareng à Boulogne-sur-mer... En Normandie, on déguste comme ailleurs le hareng pomme à l'huile. En y ajoutant quand même une petite touche locale. 



On fait mariner au réfrigérateur les harengs fumés 6h dans du lait pour ôter l'excès de sel. (Pour une entrée, il faut compter un hareng par personne, jusqu'à deux pour un plat principal). On épluche des pommes de terre, on les fait cuire à la vapeur, on les garde tièdes dans la cocotte-minute. On prépare une vinaigrette avec de l'huile (ou de la crème...), du vinaigre de cidre, très peu de sel (le poisson étant déjà salé), du poivre.

Une salade à déguster au jardin, pour fêter le retour du soleil!
On prépare ensuite la salade d'accompagnement. Pour cela on épluche deux ou trois pommes et on les coupe en morceaux. On coupe un ou deux oignons en fines rondelles. On ajoute les pommes de terre, on mélange, on ajoute les harengs, on assaisonne de vinaigrette au dernier moment. On sert la salade de hareng avec du pain et du cidre.

Rustique, mais réussi: Mlle de Montaigne la cadette, qui n'a pas droit au saumon fumé, s'est régalée sans risque d'allergie.





lundi 21 mai 2012

Tex-Mex : salade en couleurs

Mme de Montaigne et Mlle l'aînée ayant décrété qu'elles n'aimaient pas les haricots rouges, je ne m'attendais pas à ce que ma salade, destinée à accompagner le pain tex-mex et le reste de guacamole, connaisse un aussi franc succès...


On rince et on égoutte le contenu d'une boîte moyenne de haricots rouges (250 g) et d'une petite boîte de maïs (150g), qu'on verse dans un grand saladier. On ajoute un poivron vert et deux tomates, lavés, épépinés et coupées en lamelles. On épluche ensuite un oignon rouge ou blanc, on le coupe en rondelles (ou en lamelles aussi), qu'on dépose également dans le récipient. On peut ensuite garnir de salade verte, de rondelles d'oeuf dur, de thon, de poulet, ou encore de tranches de dinde, etc...

On prépare ensuite une sauce mexicaine: 1 cuiller à c. de mélange d'épices mexicains (toujours mon "mélange malin Ducros"), 1 cuiller à c. de ketchup, 3 cuiller à soupe d'huile d'olive, une demi cuiller à soupe de vinaigre, du sel et du poivre. On verse la sauce dans le saladier, on mélange bien, on réserve au réfrigérateur une heure au moins.

Si on est pas sûr que tout le monde apprécie la sauce prévue, on peut préparer en plus une vinaigrette traditionnelle, et ne mélanger qu'au dernier moment, ou verser la sauce choisie directement dans l'assiette.


Une salade multicolore
Le plus long consiste dans l'épluchage de l'oignon, du poivron et de la tomate (surtout quand il faut s'occuper en même temps de faire réciter ses leçons à Mlle de Montaigne l'aînée). Finalement, tout le monde en a mangé une bonne portion, de cette salade, avec les restes de croque monsieur au guacamole. On la refera...

Tex-Mex : croquer le centre Amérique

Il n'y a guère de bons restaurants mexicains à Rouen... Il faut donc se débrouiller soi-même.


En commençant, bien sûr, par le pain. J'ai à peu près suivi la recette du livre "Moulinex home bread"

Eau 450 ml
Sel 2 c.c.
Lait 10 g (ou un peu plus)
Semoule de maïs fine ("polenta") 60g
Mélange d’épices mexicain 15g
Farine spéciale pain T55 500 g
Farine complète T110 140g


Levure boulangère sèche 1 c. c. bien pleine




  On met tout dans l'ordre dans la cuve, programme 2 ("pain français"), poids 1kg, dorage comme on veut.











Une mie assez foncée, et une belle croûte farinée
Attention, il s'agit bien de semoule, et non de farine de maïs comme dans le pain d'hier! On trouve en supermarché facilement des mélanges d'épices mexicaines (à base de poivron, piment doux et oignon, plus un peu de sésame, de coriandre, de cumin, d'origan, de persil...). Je mets un peu moins que prévu (15 g au lieu de 20), et je ne mets pas de poivrons, Mme de Montaigne n'aime pas trop (il en faut 100g normalement). Ca reste néanmoins un pain très goûtu, à beurrer de guacamole, par exemple, ou pour faire des sandwiches et des croquemonsieurs...









Ensuite, le guacamole. On écrase deux beaux avocats, on y mêle le jus d'un citron, une pincée de sel, et deux cuillers à café de préparation guacamole achetée au Biocoop (Oignon, Cumin, Coriandre, Ail, Paprika, Piment Doux, Piment For). Si on n'aime pas le guacamole trop relevé, on peut se contenter de juste mettre de l'oignon, de la coriandre, éventuellement de la tomate.







On beurre les tartines de pain mexicain de guacamole, on ajoute une tranche de dinde, et on déguste la tartine tex-mex!


dimanche 20 mai 2012

Optimiste et pessimiste: poires au vin

Le pessimiste n'y aurait vu que deux bouteilles de vin à moitié vides. Mme de Montaigne, optimiste, suggéra d'y faire pocher des poires. C'est parti!


Justement, hier, à côté de l'église où l'on baptisait Monsieur Jo, des halles offraient de belles Conférences juteuses à souhait, sur lesquelles nous nous sommes précipités avant la célébration.

J'ai regardé différentes recettes (Marmiton, Larousse de la cuisine...) et j'ai décidé de faire à ma manière, en tenant compte d'une contrainte de Mme de Montaigne, qui voulait des poires point trop sucrées.

Ce matin, j'ai commencé par préparer un vin chaud : 75 cl de vin + 20 cl d'eau, 100g de sucre, 1 zeste de citron et 1 zeste de demi-orange, épices ad libitum (par exemple un bâton de cannelle, quelques clous de girofle, 2 étoiles de badiane, éventuellement un soupçon de noix de muscade; j'ai mis un petit sachet Albert Ménès pour aller plus vite et parce que j'en avais sous la main). On peut ajouter un sachet de sucre vanillé.

On fait chauffer le mélange, et on y plonge les poires (une ou deux par personne), préalablement pelées, mais entières et en conservant la queue. On laisse mijoter à feu doux une trentaine de minutes. Il faut surveiller: la durée de cuisson peut varier en fonction de la taille et du degré de mûrissement des fruits. On contrôle en passant la lame d'un couteau au travers de la poire: elle doit pouvoir transpercer le fruit facilement. On réserve les fruits au frigo.

Il reste à faire réduire la sauce pour en faire un sirop. Pour cela, on laisse mijoter encore doucement le vin chaud, à découvert. Si le sirop n'épaissit pas assez, on peut rajouter du sucre (une centaine de grammes), voire une petite cuiller d'arôme de vanille ou un autre sachet de sucre vanillé. On arrête la cuisson quand le sirop a atteint l'épaisseur convenable (une demi-heure environ), et on met également au réfrigérateur.

Les poires se dégustent fraîches. On nappe à volonté avec le sirop. On peut présenter ce dessert avec de la glace, ou un biscuit... ou les deux (le spéculoos est conseillé, mais je n'en avais pas sous la main, alors j'ai opté pour les "croque thés" à l'orange achetés chez les moines de Saint-Wandrille). Je craignais que Mlles de Montaigne n'apprécient pas forcément.

J'ai été bien surpris: "trop bon", s'exclamèrent-elles en choeur, sans qu'il faille pour cela noyer les poires dans le sirop sucré...


On peut ouvrir pour l'occasion une bouteille d'authentique poiré normand...







Pain au maïs

Un pain légèrement brioché, avec un peu de lait et de beurre, d'une belle couleur jaune. Mme de Montaigne me le réclame souvent.


J'ai emprunté la recette au livre Pain avec et sans machine (Hachette), inégal, mais ici très convaincant. J'ai dû adapté un peu la façon de faire, l'ordre conseillé pour les ingrédients me paraissant fort curieux. J'ai dû aussi convertir les proportions pour les rendre plus habituelles aux mappeurs Moulinex.

270 cl de lait
1 cuiller à café de sucre en poudre
4 1/2 cuillers à soupe de lait en poudre (pour colorer la croûte)
1,5 c.c. de sel
30 g de beurre fondu (aujourd'hui, j'ai réduit à une quinzaine de grammes, pour voir)

300g de farine spéciale pain T. 55
160g de farine de maïs

1 sachet de levure Francine

On mélange dans cet ordre, on choisit le programme 1 "pain basique", poids 750g, dorage comme on veut (j'ai mis léger, mais on doit pouvoir mettre un peu plus pour dorer davantage la croûte).    Résultat excellent comme prévu, mais Mme de Montaigne préfère quand je mets tout le beurre prévu, pour renforcer le côté brioché du pain.

Attention à ne pas mettre plus de farine de maïs que prévu: elle n'est pas panifiante, le pain risquerait de ne pas monter.


A la viennoise

Que faire avec le reste de la crème fouettée inutilisée après le tiramisu-charlotte? des cafés viennois...


On lance un café Nespresso allongé (ou un double), on verse la crème, on ajoute de la poudre de cacao tamisée, et on boit sans tarder.


vendredi 18 mai 2012

L'Italie, vite, vite!

Quand on n'a plus de pain et qu'on est pressé, il reste la ressource des préparations toutes prêtes... Elles ne sont pas forcément si mauvaises que ça. Mlles de Montaigne adorent en particulier la Ciabatta Carrefour Discount... Avec le réglage dorage léger, il leur rappelle, je pense, la faluche (ou galette blanche) du Nord, chez leur Papy et Mamy. C'est également du pain blanc à l'huile. Il faudra que je fasse un post  sur la faluche un de ces jours...

En attendant, voici la recette: on verse dans la cuve 320 ml d'eau, une cuiller d'huile d'olive, 500g de préparation. On met la machine sur "pain basique", 750g, dorage léger si on aime le pain très blanc comme dans le Nord. Ensuite, on n'a plus qu'à attendre 3h15, démouler et attendre un peu pour le couper.


Quo non ascendemus?


Pour l'Ascension, petit pâté de volailles bio, mignon de porc aux mirabelles Picard et au pommeau, servi avec des pommes de terre au four, et bien sûr le tiramisu/charlotte... et pour finir un authentique cappucino Nespresso!

Assiette de Mlle de Montaigne l'aînée
... avec la mousse de lait et la poudre de caco!

mercredi 16 mai 2012

Remonte-moi le moral

Après une dure journée de travail, pour se remonter le moral, rien ne vaut un tiramisu (littéralement: "tire-moi en haut"). 


L'origine de ce celèbre dessert italien est obscur. Beaucoup de légendes courent à son sujet, mais il semble bien que ce gâteau, normalement au café et au chocolat, ait été inventé à la fin des années 1960 dans un restaurant de Trévise, près de Venise... On n'en trouve aucune mention auparavant.

J'ai choisi un tiramisu léger aux framboises. Les puristes préféreront le café, le chocolat... et le mascarpone, mais j'ai opté pour le fromage blanc (le mascarpone triple crème, c'est bon, mais quand même un peu difficile à digérer!).

Une recette Marmiton m'a paru sympathique. Je l'ai suivie presque littéralement.

Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 300 g de framboises
- 18 biscuits à la cuillère
- 2 cuillères à soupe de grenadine (à cause des enfants. On peut mettre de la liqueur: amaretto ou cassis)
- 400 g de fromage blanc (3,2 %)
- 1/2 bombe de crème fouettée Bridélice légère (100g)
- 150 g de sucre en poudre
- 3 feuilles de gélatine alimentaire
- 3 cuillères à soupe de lait

Préparation :

Trempez les feuilles de gélatine dans l'eau froide pendant au moins 5 minutes pour les ramollir.
Faites chauffer le lait et mettez-y les feuilles de gélatine à fondre.
Avec un petit fouet à main, battez le fromage blanc avec le sucre en poudre, incorporez la gélatine dissoute dans le lait et ajoutez délicatement la crème fouettée (ou chantilly) à cette préparation.

Dans un plat de préférence rectangulaire, mais assez haut, disposez dans le fond les biscuits imbibés avec la liqueur coupée avec un peu d'eau. Ne pas laisser les biscuits tremper trop longtemps sous peine d'effondrement.

Recouvrez du mélange au fromage blanc, lissez la surface avec le dos d'une cuillère, répartissez les framboises sur le dessus et rangez au réfrigérateur. Laissez prendre pendant au moins 3 heures.


Toute ressemblance avec la charlotte est fortuite et indépendante de notre volonté... On attend demain pour ajouter une photo... et pour déguster!

____________

Le lendemain... (et aujourd'hui, le surlendemain!) nous avons pleinement apprécié, avec délectation, cette délicieuse charlotte déguisée sous le nom de "tiramisu". Seule Mlle de Montaigne la cadette, qui n'aime pas trop les framboises, n'a pas apprécié autant que les autres. On en garde une part pour le dessert de l'aînée, ce soir...

 Il faudra que j'essaie la même recette en imbibant les boudoirs de café et en saupoudrant de cacao: peut-être que cette charlotte ressemblera alors davantage à l'authentique dessert italien?

A suivre, donc...

Avant-goût de Provence

En prélude à mon éventuel voyage-express à Nîmes, ou pour faire la nique à son report, j'ai tenté une recette de fougasse aux olives et à l'ail.



La fougasse est un pain provençal. Il existe de multiples recettes de fougasses. En Italie, on l'appelle focaccia et elle se rapproche de la pizza. On trouve aussi dans le Midi des fougasses sucrées, qui s'apparentent à la  la fouace (ou fouée) nantaise, angevine ou vendéenne. L'étymologie de toutes ces variantes vient de la langue d'Oc, et par-delà du latin focus, foyer: c'étaient des pains qu'on faisait cuire sous la cendre. La plus célèbre d'entre elles, la fouace de Gargantua, déclencha chez Rabelais les guerres contre Picrochole... Mais assez bavardé, au travail!


  • 250g d'eau
  • 1,5 cuillère à café de sel
  • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 20g d'ail en poudre
  • 500g de farine type 55 (Francine)
  • 1 sachet (soit 1,5 cc) de levure Francine
  • 80 grammes d'olives noires (à la grecque)
On lance le programme 3 (pain complet), poids 1kg, dorage léger.

Au bip, on ajoute les olives coupées en petits morceaux, enrobées d'ail et de farine. On a mis des olives à la grecque, qui ont plus de goût.

La fougasse monte peu, mais elle est joliment bombée
J'ai emprunté pour l'occasion une recette d'Hervé, qui anime le site très riche machine-a-pain.fr. Je l'ai choisie car elle est assez légère: beaucoup de recettes incorporent beaucoup de beurre et d'huile, qui rendent la fougasse rapidement écœurante. La recette ci-dessous est plutôt celle d'un pain blanc aux olives et à l'ail, mais le goût de la fougasse est bien là, et on peut rajouter du beurre tant qu'on veut sur la tartine! La recette originale est ici. Comme d'habitude, je l'ai un peu adaptée, mais vraiment pas beaucoup.

J'ai eu un peu peur, car la fougasse n'a pas beaucoup monté, mais elle était finalement parfaite, et pas si dense que ça. Evidemment, ce n'est pas la vraie fougasse tressée qu'on trouve dans le midi, mais c'est très bon. Le pain a même été apprécié par Mlles de Montaigne (alors que normalement, les olives, ce n'est pas leur tasse de thé). Il est vrai que Les olives se voient à peine: elles fondent dans le pain, et lui donnent une couleur foncée.


La prochaine fois, on essaiera ce pain avec des sardines ou une tapenade. En attendant, avec juste un peu de beurre ou de fromage de chèvre, c'est franchement un délice!


lundi 14 mai 2012

Jardin exotique


Ce soir, j'ai profité du beau temps pour semer à la va-vite un peu de gazon sur les coins clairsemés de la pelouse, pour débroussailler un peu du côté des groseillers et des framboisiers (en attendant un nettoyage en règle), et pour regarder les rhododendrons multicolores sous la jolie lumière du soleil couchant...

L'accent du sud-ouest: les mini-canelés

Les mini-canelés sont devenus un de mes grands classiques: Mlle de Montaigne m'en a réclamé tous les quinze jours, cet hiver, pour les vendre à la sortie de l'école et financer son voyage de classe...


Faire bouillir 1/2 litre de lait avec 25g de beurre et 1/2 gousse
de vanille (ou 1/2 à 1 cuiller à café d'extrait de vanille)

Pendant ce temps, mélanger 100 g de farine et 180 g de sucre. Y incorporer d'un coup 2 oeufs+2 jaunes d'oeufs. Ajouter doucement le lait bouillant. On obtient une pâte genre pâte à crêpe. Laisser refroidir et ajouter 3 à 4 belles cuillers à soupe de rhum. Laisser reposer au frigo (le mieux étant de préparer la pâte la veille).

Les grands sont un peu difformes...

Faire préchauffer le four sur 9 (270º)
Remplir les moules à mini-cannelés en silicone (pas tout à fait à ras bord, car ils montent beaucoup en cours de cuisson, avant de redescendre)

Enfourner. Laisser 5mn sur thermostat 9

Puis baisser thermostat 6 (180º) et laisser cuire une heure. L'idée est de saisir l'extérieur pour qu'il soit caramélisé, mais que l'intérieur ne soit pas trop caoutchouc non plus.

... mais la fournée est parfaite au goût!
Le délicat, c'est le temps de cuisson. Il faut faire des essais en fonction de son four. Pour le reste, le canelé ne présente pas de difficulté.

Je fais, avec ces quantités, 2 fournées de 18 petits cannelés. Pour les gros canelés, il faut prolonger la cuisson d'un petit quart d'heure.



Roi de la finance

Depuis que Mlle de Montaigne l'aînée a découvert les financiers dans un exquis salon de thé de Versailles (passage des deux portes), elle en réclame...

Je lui ai donc offert des moules en silicone, mais en fait, c'est plutôt moi qui m'en occupe! La recette est actuellement au dos des boîtes de farine Francine. Nous la suivons exactement, sauf pour les temps de cuisson, que nous réduisons.


On fait fondre dans une casserole 80 g de beurre.

Pendant ce temps, on mélange 125 g de farine, 150 g de sucre en poudre, 70 g de poudre d'amande, 1 sachet de sucre vanillé. On ajoute trois blancs d'oeufs, on mélange bien encore. Enfin, on ajoute progressivement le beurre fondu, en mélangeant toujours, jusqu'à obtention d'une belle pâte.


On s'empresse ensuite de remplir les moules à financiers en silicone, avant que le beurre ne durcisse et ne rende la pâte plus difficile à verser dans les moules.

On enfourne dans un four préchauffé à 180.

Le secret, c'est de ne pas faire trop cuire: la recette indique "15 à 20 mn jusqu'à ce que les financiers soient bien dorés". C'est beaucoup trop: des financiers dorés sont trop cuits. Dans mon four, 12 ou 13 mn suffisent, ils restent assez clairs mais sont délicieux. On démoule tout de suite, et on peut les déguster tout de suite aussi!
 

J'en ai souvent fait une ou deux fournées en même temps que les cannelés, pour utiliser les deux blancs inutilisés.

La complète!

En faisant du tri dans mes farines, je me suis aperçu que j'avais deux paquets de T110 à utiliser avant juin... L'occasion d'essayer la recette de "pain complet" du livre Moulinex. Je n'y ai rien changé.


Eau 400 ml
Huile de tournesol 1 c.s.
Sel 2 c.c.
Sucre 1,5 c.s.
Lait en poudre 2 c.s.
Farine spéciale pain 240 g
Farine complète 460 g
Levure boulangère sèche 1,5 cc

On met tout cela dans la cuve, dans l'ordre. On sélectionne le programme 3 (pain complet... logique!), dorage léger, 1 kg.



Un peu d'huile, un peu de lait, un peu de sucre... voilà qui adoucit singulièrement l'âpreté prétendue du pain complet! Il s'agit plutôt d'une sorte de pain de mie à la farine complète, excellent au goût, et aussi, paraît-il, pour la santé. Il accompagne facilement tous les repas.

samedi 12 mai 2012

La douceur des Flandres: la cramique ou "pain gâteau"

Les rudes flamands n'ignorent pas la douceur... On n'en saurait donner un meilleur exemple que la cramique.


La cramique (kramiek ou le diminutif kramiekske en flamand), est aussi appelée, dans la Wallonie francophone et dans le Nord de la France, "pain gâteau". C'est un pain brioché au lait, sucré, et fourré de raisins de Corinthe macérés dans du rhum. On le sert au petit-déjeuner, et aussi, paraît-il pour accompagner le foie gras (mais je n'ai jamais essayé). Le mot remonte au XVIe siècle, et vient du flamand: "krent, korent", désignent les raisins secs de Corinthe, et "mik" (terme de racine grecque également ), veut dire  "grain, petit morceau".

La recette du livre Moulinex, beaucoup trop beurrée, donnait en fait une brioche pas mauvaise, mais qui n'avait rien à voir avec le traditionnel "pain gâteau". J'ai trouvé sur Marmiton une recette plus authentique, que j'ai très légèrement adaptée.

- 30 cl de lait
- 1 bel oeuf
- 3 sachet de sucre vanillé (soit 1, 5 c à s).
- 1,5 cuillère à café de sel
- 20 g de beurre mou
- 500 g de farine à pain T 55
- 1 sachet de levure (soit un peu plus de 1, 5 c à c)
- 125 g au moins de raisins secs

Préparation :
Mettre tous les ingrédients dans la cuve, dans l'ordre. Programme 4 (pain sucré), 1kg, dorage léger.

On ajoute au premier bip (à 3h20 environ de la fin de la cuisson) les raisins, préalablement marinés dans le rhum et enrobés de farine.


On doit pouvoir remplacer le sucre vanillé par de la vergeoise, plus régionale, en augmentant encore un peu la quantité.











Résultat fabuleux! Le vrai pain gâteau, tel qu'on le trouve de plus en plus rarement dans les boulangeries du Nord.

jeudi 10 mai 2012

Vive la Révolution

Post hautement politique... Le "pain de la révolution française", ainsi intitulé par le livre Moulinex, est un pain plutôt complet, garni de pommes de terre.


Voilà longtemps que je voulais l'essayer. Pour un premier essai, j'ai respecté scrupuleusement la recette.


Poids 1500h
Temps 3h47

Eau 500 ml
Sel 2,5 c.c.
Pommes de terre 230 g
Farine spéciale pain 400 g
Farine de seigle (type 170) 200 g
Farine complète 100 g (j'ai mis de la T110)
Levure boulangère sèche 3/4 c.c. (j'ai monté à 1 cc, j'ai peut-être eu tort


Méthode:
On fait cuire trois pommes de terre au four, pendant une heure, dans du papier aluminium. On les laisse refroidir, on les coupe en morceaux, on réserve deux ou trois rondelles pour la déco.

On met tout dans l'ordre dans la cuve, on lance le programme 3 (pain complet).

Résultat: le pain est très bon, mais aussi très dense, d'autant qu'il a eu un peu tendance à retomber. La farine de seigle rend, comme d'habitude, la mie légèrement humide et favorise sa conservation.


Nous l'avons mangé avec du jambon cru. Mlle de Montaigne l'aînée, fine gourmette, a proposé qu'on l'essaye avec du fromage à raclette. Pourquoi pas, en effet...


mardi 8 mai 2012

Un peu de soleil dans les assiettes


Tout y est... ou presque.

L'entrée, les légumes, le pain aux dattes et au thé... Il ne manque que le poulet.

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