Quiche normande, mais légère

Un classique de la famille Montaigne. Pour les soirs d'automne, avec un bon bol de soupe...

1 pâte brisée à dérouler (j'utilise un rouleau de pâte Picard)
2 beaux œufs ou 3 petits
50 g de farine ou de maïzena
1 petit bidon (20cl) de crème
3 belles cs d'Emmental râpé (ou plus si l'on veut)
2 tranches de Jambon
Champignons éventuellement.

On étale la pâte au fond d'un moule (on laisse le papier sulfurisé), et, à l'aide d'une fourchette, on la perce de petits trous. On répartit les tranches de jambon coupées en dés, et les champignons.

Dans un saladier, on bat vigoureusement les œufs et la farine jusqu'à ce que le mélange soit bien lisse. On ajoute le bidon de crème. On verse cette préparation dans le moule. On termine en saupoudrant de fromage râpé, et on enfourne une bonne vingtaine de minutes thermostat 7 (210 degrés).

Avant la cuisson...

... Après la cuisson...

... et dans l'assiette!

Bressane à la framboise

A la demande de Mlle de Montaigne l'âinée, nous avons préparé une sorte de pain gâteau curieusement appelé dans le livre de la machine Moulinex "bressane flamande". Bressane, je ne sais, mais cette brioche n'a rien de flamand, ça, c'est certain.

300 g de lait
4 oeufs

80 g de framboises fraîches ou surgelées

50 g de sucre

2 cc de sel
700 g farine spécial pain
1 cc de levure de boulanger

100 g de beurre
3 cs de cassonade

On verse les ingrédients dans l'ordre dans la MAP. On choisit le programme "Pain français". On ajoute au bip le beurre et la cassonade.

La pâte étant particulièrement liquide, j'ai ajouté un peu de farine en cours de pétrissage. Elle est restée assez liquide, mais la brioche était parfaite.

Tout est prêt. Mlle de Montaigne l'aînée va m'aider à tout verser dans la cuve...

Miracle! Le pain saigne!

Pain d'automne à la farine de châtaigne

Il faut se faire une raison: il y a des farines panifiables et d'autres qui ne le sont pas. 

Si les farines d'orge, de maïs, de sarrasin ou de châtaignes sont à la mode, il ne faut pas oublier qu'elles ne sauraient suffire à fabriquer un pain: dépourvues de gluten, elles empêcheront le pain de lever. Aussi, quand M. de Montaigne rencontre sur Internet de prétendues recettes de pain à la farine de châtaigne, quasiment dépourvue de farines panifiables (ou dans des proportions ridicules, 50/50 par exemple), il crie casse-cou: jamais ces mélanges ne permettront de cuire un vrai pain, au mieux une galette, au pire un caillou immangeable.

Lorsqu'on veut utiliser une farine non panifiable, et pour mettre toutes les chances de son côté, il faut en mettre une quantité modérée, tout au plus 15 à 20% du volume total de farine, et la mélanger avec une farine riche en gluten.

Même avec ces précautions, le pain monte peu. La recette ci-dessous donne toutefois un pain excellent. Elle est inspirée par le livre de Cathy Ytak, "Pains du monde".

270 ml d'eau
1 c.s. de beurre (12 g)
1 c.c. de sucre
1,5 c.c. de sel
80 g de farine complète T 110
300 g de farine à pain blanche T 55
70 g de farine de châtaigne
1 bonne c.c. de levure déshydratée

On met tout dans la MAP, dans l'ordre, et on lance le programme "pain basique."

Avec un peu de camembert... Rustique à souhait!

On peut préférer à cette recette une variante plus riche, plus moelleuse, moins âpre, pour un pain plus gonflé et plus doré... mais le pain, au final, s'il est plus joli à regarder, est peut-être moins authentique, et surtout on sent moins la châtaigne.

1 oeuf battu
100 ml de lait
Compléter pour parvenir à 270 ml de liquide
Continuer la recette comme ci-dessus.

Glace aux myrtilles du paresseux

Paresseux rime parfois avec délicieux... Pour réussir une excellente glace aux myrtilles digne d'un restaurant chic et couvert de macarons, rien de plus simple: on verse cinq ou six yaourts "Les 2 vaches" dans la sorbetière, on turbine une bonne vingtaine de minutes, et... c'est prêt!!

 Bref, malgré l'été terminé, M. de Montaigne continue à s'amuser avec sa sorbetière.

Les 2 vaches... heureusement que ma fille aînée
m'a expliqué le jeu de mots, je n'avais pas compris...

Oh, la belle rose

La consistance d'une authentique gelato italienne

Glace aux myrtilles servie avec fraises de Jumièges et bressane aux framboises...

Oranais simple, simple, simple

La dénomination de l''oranais varie selon les régions: croissant aux abricots en Bretagne, abricotine dans le Midi... On se perd en conjecture sur l'étymologie du mot. Un pâtissier a-t-il, à un moment ou à un autre, confondu ce croissant avec la mouna oranaise de Pâques, une brioche aux fruits confits? Les connotations musulmanes du croissant expliquent-elles cette dénomination nord-africaine? En tout cas, c'est délicieux...En voici une recette très facile où l'on use des expédients les plus éhontés.

 Ingrédients (pour 4 oranais)

- 1 rouleau de pâte feuilletée de bonne qualité (Picard pour moi)
- 1 boîte d'oreillons d'abricots au sirop léger
- 1 sachet de crème pâtissière du BioCoop et 1/4 de litre de lait
- 1 jaune d'oeuf
- sucre glace
- confiture d'abricot

La pâte Picard à rouler est vraiment excellente

Crème "France Délice" Bio de chez Biocoop

On prépare la crème pâtissière conformément aux instructions du paquet (faire chauffer dans 25 cl de lait), on découpe quatre rectangles dans la pâte. On étale une bande de crème pâtissière refroidie à travers la diagonale du rectangle, on pose deux ou trois oreillons d'abricots dessus.

On replie les deux coins laissés libres en les soudant avec un point de jaune d'oeuf. On badigeonne chaque oranais de jaune d'oeuf pour qu'il soit bien doré.

On enfourne 15mn environ à 180°

Quand c'est cuit et bien doré, on nappe de confiture et de sucre glace, et on laisse un peu refroidir. Et on se régale...

Fin d'été au jardin

Un beau soleil (normand, c'est-à-dire pas trop chaud...) un week-end d'été (normand) à la maison, rien de tel pour remettre en état un jardin qui en avait bien besoin.

Retour en images sur un week-end horticole.

La plate-bande se porte encore gaillardement

L'oranger du Mexique refleurit...

Le rosier devant la maison aussi

Le magnolia itou... On ne se plaint pas...

L'althéa également en pleine floraison automnale...

Gros nettoyage dans la partie du haut. Mlles de Montaigne y ont installé quelques meubles.

La porte du royaume des fées marque l'entrée dans le jardin enchanté de Mlles de Montaigne

Le sapin, à l'orée du royaume des fées

Le salon des fées

Le coin des framboisiers, qui suscite bien des espoirs.

Même la pente a l'air propre (malgré le conifère envahissant).

M. de Montaigne a réussi à peu près à élaguer le prunier qui partait droit vers le ciel

Il ne reste plus qu'à se débarrasser de toutes ces branches...

Encore quelques branchettes qu'il faudra supprimer...

Quelques uns des sacs de déchets verts...

 

Le taille-haies est sorti de son profond sommeil...

Sorbet à la pomme

M. de Montaigne s'amuse avec sa nouvelle sorbetière... Après le succès de la glace au cacao, il tente l'expérience du sorbet.

Il faut:
450 ml d'eau
250 g de sucre
300 ml de jus de pomme (Mlle de Montaigne la cadette aime particulièrement la pomme... Elle n'est pas normande pour rien!)

1 feuille de gélatine bio (facultatif)
1 blanc d'oeuf (facultatif)

On fait un sirop: on chauffe l'eau et le sucre, on mélange bien, on laisse bouillir 5 à 8 mn le temps que le sirop réduise un peu. On ajoute la gélatine préalablement trempée pendant quelques minutes dans l'eau froide. On coupe le feu, on laisse refroidir, on ajoute le jus de pomme, et on met la préparation plusieurs heures au rérfigérateur.

Une demi-heure avant de la consommer, on fait turbiner la préparation dans la sorbetière. Au bout de dix minutes, on ajoute le blanc d'oeuf, et on laisse encore turbiner 15 à 20 mn (30 mn en tout, mais ça dépendra des modèles de sorbetière).

La gélatine et le blanc d'oeuf ne s'imposent pas absolument, mais permettent au sorbet de prendre plus facilement, et de se conserver plus longtemps.

Le résultat a convaincu la famille Montaigne...

Sorbet à la pomme servi avec le reste de glace au cacao de l'autre jour...